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L’homme assassiné par injection sur son lit d’hôpital travaillait à la bibliothèque nationale (témoignage)

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Max Martial Mba Ekoh était un homme sans histoires, selon ses proches © DR

Libreville, 12 mai (Gabonactu.com) – Max Martial Mba Ekoh, 42 ans, mort assassiné samedi matin par injection létale sur son lit d’hôpital au Centre hospitalier et universitaire de Libreville (CHUL) par sa présumée Tchiza (maîtresse) déguisée en infirmière pour se venger contre lui parce qu’il aurait décidé de rompre leur relation amoureuse était un simple agent du ministère de la Culture en fonction à la bibliothèque nationale, selon un proche de la famille qui ne connait pas la meurtrière.

« Peggy Malola Matouba, la jolie métisse qui s’est introduite dans l’hôpital avec un déguisement d’infirmière pour injecter Max Martial Mba Ekoh est inconnue de la famille », a témoigné ce proche.

« Max Martial Mba Ekoh était malade depuis près de 3 ans. Il n’avait plus une véritable vie. Il fréquentait les hôpitaux pour des dialyses à cause d’une insuffisance rénale qui a failli lui provoquer un aveuglement », a poursuivi la source s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.

« Il y a un mois, il a fait un premier AVC. Il a fait un second il y a une semaine. C’est pour cela qu’il a été admis au service de neurologie au CHU de Libreville », a-t-elle ajouté.

« Quand la présumée infirmière est arrivée dans la salle, Max Martial Mba Ekoh était inconscient », selon la source qui précise que le défunt n’était pas un homme politique ou un riche. Il n’avait ni maison ni voiture.

« Personne ne sait d’où vient cette femme, ni qui l’a envoyé et encore pourquoi elle a donné la mort à un gros malade », a conclu la source qui s’interroge sans fin.

La famille de Max Martial Mba Ekoh se tourne du côté de la justice qui s’est rapidement saisie du dossier pour connaître les motivations réelles de dame Peggy Malola Matouba, 40 ans.

Selon des témoignages concordants, Peggy Malola Matouba s’est introduite dans l’hôpital comme une infirmière de service. Arrivé dans la salle du malade, elle demande à son épouse de sortir car c’était l’heure des soins. L’épouse qui veillait sur son époux s’exécute. La présumée infirmière, à qui l’on peut donner la communion sans confession, passe rapidement à l’acte. Elle injecte dans la perfusion son produit savamment préparer.

Le malade s’agite tout de suite. Elle sort de la salle. L’épouse légitime entre et constate son époux entrain de convulser. Elle rattrape la fameuse infirmière et s’enflamme. Tout le service est alerté.  Max Martial Mba Ekoh est déjà mort. Le poison était très fort.

Peggy Malola Matouba est récupérée par la Police judiciaire (PJ). Le procureur est arrivé sur place constater le crime, le tout premier du genre au Gabon.

La première hypothèse qui a fait le tour des réseaux sociaux parle d’un crime passionnel. Peggy Malola Matouba serait la Tchiza du défunt. Celui-ci aurait décidé de rompre la relation amoureuse d’où la colère de cette dernière qui s’est vengée de son amant.

La famille réfute catégoriquement cette hypothèse.

Tchiza ou Tchizambengué est un terme créé par des artistes pour désigner une femme utilisée par un homme comme une roue de secours. C’est donc celle qui sert à passer des bons moments de plaisir sans véritable projet. Plusieurs gabonaises sont fières de ce statut qui leur permet de brasser plusieurs hommes (Tchizo) et accumuler le gain.

« La meilleure Tchiza c’est celle qui envoie le feu dans le foyer du Tchizo », réclame l’artiste gabonaise Shan’l reconnue comme la fondatrice de ce doux et dangereux concept.

Carl Nsitou

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